jeudi 4 novembre 2010

MONTRÉAL COMPLÈTEMENT CIRQUE [2]

TOTEM du Cirque du Soleil

Le Cirque du Soelil a présenté en première mondiale dans le Vieux-Port de Montréal, TOTEM, sa 28ème production du Cirque du Soleil. Nous avons eu la chance d’y assister le mercredi 7 juillet au soir sous un chapiteau comble.


TOTEM retrace le périple fascinant de l’espèce humaine, de son état primitif d’amphibien jusqu’à son désir ultime de voler. Ses personnages évoluent sur une piste en forme de tortue géante, symbole d’origine de plusieurs civilisations anciennes. De nombreux mythes fondateurs servent d’inspiration au spectacle et illustrent, dans un langage visuel et acrobatique, la marche évolutive des espèces.


Quelque part entre science et légende, TOTEM pose un regard sur les liens qui unissent l’Homme aux autres espèces, ses rêves et son potentiel infini, à travers des numéros de cirque classiques mais renouvelés.


TOTEM impressionne d’entrée de jeu par sa scénographie à la fine pointe de la technologie puisque la scène se trouve devant un marécage « virtuel », derrière lequel se cachent les musiciens. Au milieu, un écran en forme de rocher permet de projeter des images en trois dimensions qui nous transportent de l’eau, à la plage ou dans l’espace.

Le spectacle débute sur un très beau numéro de barres par des acrobates déguisés en lézards sur une immense carapace de tortue. Puis, nous voilà partis en Amérique sur le rythme d’un danseur de cerceaux amérindiens, avant d’être transportés sur une plage où des play boys acrobates effectuent des prouesses dans les airs avec une danseuse, sur une musique bollywoodienne.


D’autres prouesses physiques sont également au rendez-vous avec un renversant numéro où trois monocyclistes se lancent avec précision des bols sur la tête tout en gardant l’équilibre sur une roue. Ou encore, cet équilibriste qui porte un acrobate au bout d’une longue perche qu’il tient uniquement sur son front. Ou, toujours mieux, un couple de patineurs à roulettes qui effectuent d’incroyables figures acrobatiques sur un petit plateau circulaire. Ou, enfin, un numéro de trapèze fixe en duo coquin et sensuel, tel un vrai tango dans les airs.



La poésie opère devant le numéro envoutant de bâtons du diable exécuté sur un rythme de flamenco autour de musiciens gitans, devant l’orchestre de verre et le morceau de jonglerie illuminé créé dans un laboratoire scientifique. Bref, on est loin des figures de cirque traditionnelles!


Il faut aussi saluer les costumes (superbes) et la très organique et rythmée musique de Bob & Bill, qui, à l'image du spectacle, puise son inspiration dans les cultures des grandes civilisations de la planète (orientale, indienne, amérindienne, africaine…).


La magie du Cirque du Soleil opère plus que jamais! Tout simplement MA-GNI-FI-QUE!!!

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