dimanche 18 avril 2010

La Tour de Montréal

Montréal vue d’en haut

Le Parc Olympique qui comprend, entre autres, le Stade Olympique, le Centre de natation et le Village olympique, fut construit pour accueillir les Jeux Olympiques d’été en 1976.


L’imposante structure du Stade comprend la Tour de Montréal. Il s’agit de la plus haute tour inclinée au monde avec ses 175 mètres et son angle de 45 degrés. En comparaison, la Tour de Pise a un angle de 5 degrés.


Il est possible de grimper tout au haut de la tour et y observer Montréal d'un oeil nouveau. Il parait que par temps clair, on peut voir jusqu’à 80 kilomètres à la ronde, dont les montagnes des Laurentides.


Voilà ce que nous avons vu!



Pour l’anecdote, ce n’est que dix ans après les Jeux olympiques de 1976 qu’a été complété la Tour de Montréal. Et, l’idée d’installer un observatoire en haut de la Tour s’est développée pendant ces travaux.

Ensuite, nous avons visité les lieux et les expositions.

Exposition sur le Stade Olympique



Exposition sur les Jeux Olympiques et leur histoire



Exposition sur les membres de la Fédération des Grandes Tours du Monde
La Tour de Montréal est membre de la Fédération des Grandes Tours du Monde, aux côtés, entre autres, de la Tour du CN de Toronto, de l’Empire State Building de New York, de la Menara de Kuala Lumpur et de la Tour Eiffel de Paris!


Et pour finir, petite visite des installations occupées par une compétition de natation.


Point sportif

Lors des Jeux Olympiques de Montréal, la gymnaste roumaine, Nadia Comaneci, s’illustre en remportant cinq médailles dont trois d’or en s'imposant au concours général, aux barres asymétriques et à la poutre. A l’époque, seulement âgée de 14 ans et demi, elle obtient la note parfaite de 10 à sept reprises.

Point histoire

Au cours des années 1930, le maire de Montréal, M. Houde, a pour ambition de présenter la candidature de Montréal pour accueillir les Jeux de l´Empire. La ville possède un immense terrain vacant situé dans l’Est nommé « Le quadrilatère » disponible pour recevoir un futur parc olympique. Malheureusement, la Seconde Guerre mondiale coupe court à ce projet.

L’idée revient en 1969. Mais cette fois, le maire de l’époque, Jean Drapeau se lance dans l’aventure, le 4 décembre 1969, et pose officiellement la candidature de Montréal pour la présentation des Jeux Olympiques en 1976.

Le 12 mai suivant, le Comité international olympique (CIO) annonce qu´il confie l´organisation des Jeux de 1976 à la Ville de Montréal. C’est ainsi que « Le quadrilatère » reprendra vie. En avril 1972, la Ville de Montréal dévoile au monde entier son projet pour le futur Stade olympique. Il s’agit d’un bâtiment ellipsoïdal ressemblant à un gigantesque coquillage, ouvert au centre et surmonté d’un mât habitable de 175 mètres de haut.

Le 28 avril 1973, les travaux du Parc Olympique débutent.
En août 1974, les premiers piliers du Stade commencent à surgir du sol. Mais, il reste à peine deux ans pour terminer l’œuvre. Les mois passent et les travaux avancent à grands pas. Toutefois, en mai 1975, les travailleurs cessent le travail et ce n´est que le 26 octobre suivant qu´ils reviennent au chantier. Un retard important a été pris sur le planning et met en péril la tenue des Jeux olympiques qui doivent se tenir à compter du 17 juillet 1976.

Le 20 novembre 1975, l´Assemblée nationale du Québec s’inquiète de l’éventualité que les travaux ne soient pas finis en temps et en heure, et ainsi, adopte la Loi constituant la Régie des Installations Olympiques (RIO) pour prendre en charge la construction des installations du Parc olympique.
Dès leur nomination, les membres de la RIO concluent qu’il serait impossible de terminer les constructions à temps.
En décembre, la RIO décide de ne s’en tenir qu’aux travaux strictement essentiels aux compétitions sportives. C’est ainsi que la construction du mât s’arrêtera à une soixantaine de mètres de hauteur.

D’autres faits sont aussi à l’origine de la différence entre les prévisions de 1972 et les dépassements de délais et de coûts en 1976.

D’abord, la complexité des structures et la nouveauté des méthodes de construction posent des problèmes techniques qu’on n’avait pas prévus.
L’architecture audacieuse exige de nouveaux procédés de construction.

De plus, le sol découvert sur place présente de nombreuses surprises dont on ne pouvait guère prévoir l’ampleur lors du choix de l’emplacement, en dépit de toutes les études réalisées à l’époque.
Le terrain choisi pour le Parc olympique longe l’ancienne falaise de la mer de Champlain. A une autre époque géologique, la bordure du Saint-Laurent se trouvait là.

Et là ne sont que quelques difficultés parmi bien d’autres tout aussi imprévisibles qui ont fait monter les coûts.

Le 15 mai 1976, les travaux de construction du Village olympique prennent fin.
Et le 13 juin, la RIO remet les installations du Parc olympique et le Village olympique au Comité organisateur des Jeux olympiques (COJO)

Le 17 juillet 1976, à 15 heures exactement, 12 000 athlètes et accompagnateurs, venus de tous les coins du monde, défilent devant plus de 73 000 spectateurs réunis au Stade olympique pour la cérémonie d’ouverture des Jeux.

Le 2 août 1976, le COJO rend le Parc olympique à la RIO qui est désormais chargée du parachèvement de la construction dont la Tour.
Construite en béton jusqu’à 92 mètres au-dessus du sol, elle atteint, en 1986, son élévation finale grâce à une construction d’acier complétant les derniers 83 mètres.

Le 21 novembre 1987, c’est enfin l’ouverture officielle du funiculaire et de l’Observatoire situé au sommet de la Tour de Montréal.


Source : http://www.rio.gouv.qc.ca/pub/parc/historique_po.jsp

3 commentaires:

  1. Et dire qu'il y a deux mois, on ne pouvait pas y accéder et un vent glacial nous empêcher d'avancer !
    Souvenirs souvenirs ;)

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  2. Et dis, tu devais pas bosser sur ton blog hier soir ??

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